Durant 2020, plusieurs bons articles touchant le coronavirus directement ou indirectement ont été publiés dans le Devoir.
En voici quelques-uns qui ont attiré mon attention.
COVID-19, Chine, Walmart et centre d’achats des Colocs
La crise démontre la faiblesse du tissu économique dans les régions. "À l'échelle planétaire, la Chine est le Walmart de l'humanité." Les Walmart et Costco sont resté ouverts durant la crise, mais pas les petits magasins. La conclusion ironique est très bonne.
Sur la cote R au collégial
Il y a eu un débat intéressant concernant la cote R au collégial. Voici donc quelques articles qui en débattent.
- Niveler par le bas: Éditorial de Bryan Miles
- Il fallait suspendre le calcul de la cote R: Réponse de 150 enseignant(e)s
- Ne pas se concentrer uniquement sur la cote R: Réponse de 3 médecins universitaires
Les GAFA doivent payer, croit Jean-Michel Jarre
La démocratie a besoin de la culture, rappelle le compositeur. C’est bien la raison pour laquelle les dictatures s’en méfient.
État d’urgence et État de droit
Les idées d'un constitutionaliste concernant certaines mesures, pouvant être considérées comme anticonstitutionelles, prisent par le gouvernement. Donnant l'exemple sur le droit à l'anonymité dans la charte des droits et libertés.
Sur notre difficile souveraineté alimentaire
Une réflexion intéressante concernant la souveraineté alimentaire du Québec. Il mentionne plusieurs aspects comme la dépendance à l'exportation, par exemple dans l'industrie du porc.
Le corona trauma
Une réflexion sur l'impact psychologique du coronavirus et le confinement. J'ai trouvé très intéressante la réflexion qui mérite d'être cité:
Puis le virus est arrivé et, sous prétexte de le contrer, nous avons fait ce que nous souhaitions faire depuis longtemps. Nous avons stoppé toutes nos activités. Certes, en plus intense qu’on ne l’aurait souhaité. Mais, pour vaincre la frénésie du progrès, il fallait toute la force de l’inquiétude, et tant pis si cette force dépassait un peu la mesure.
[...]
Dans le cadre de mon travail de psychologue, je rencontre fréquemment ce genre de situation. Une personne n’est pas capable de modérer sa quantité de travail parce qu’elle en tire trop de profits; pas nécessairement en matière financière, mais plutôt en reconnaissance sociale ou familiale. Cette personne va abuser d’elle-même en travaillant de plus en plus longtemps ou dans des situations de plus en plus risquées. Sans prendre garde à l’usure que cet abus va imprimer dans son corps ou dans ses capacités d’attention. Tant et si bien que l’accident va survenir pour mettre un terme à cette dérive. Le corps est devenu plus fragile, l’attention s’est émoussée et ne protège plus du risque. L’accident est presque inéluctable.
Et cependant utile, surtout s’il n’est pas trop grave. Il va permettre à cette personne d’interrompre son travail « malgré elle ». Le trauma va s’installer un certain temps, jusqu’à ce qu’il soit métabolisé ou assumé par la personne.
Poisson d’avril
Quand le discours militant prend le pas sur le débat intellectuel. Chronique de Christian Rioux. Un point de vue intéressant sur la critique du Washington Post de la législation française.
Le premier valedictorian noir de Princeton vient du Québec
Voici les article dans Le Devoir et The Hill relatant cette première historique..
Comments