Voici les articles concernant les relations Canada vs Québec qui m'ont intéressés.

Avertissement: la présence d'un article ne signifie pas que j'approuve son contenu, mais bien que son contenu a particulièrement attiré mon attention.

Génocide, dites-vous...

Personne n'est à l'abri des génocides, pas même le Canada, selon ce juge retraité. Ce commentaire fait suite à la sortie de Andrew Potter contre la société québécoise.

McGill et Potter: le symptôme du déclin des universités

Autre texte sur la sortie de Potter dans Maclean: "Le problème que soulève son intervention délirante n’est pas celui de la liberté d’expression — car il peut bien écrire ce qu’il veut dans les feuilles de chou de son choix —, mais bien celui que ses propos sont incompatibles avec le poste qu’il occupait : il n’était plus commentateur politique dans un journal anglophone qui doit bien faire plaisir à ses lecteurs, mais directeur d’un centre universitaire censé étudier la société canadienne, ce qui est tout à fait différent."

Le Canada de 2017 toujours anti-francophones

Un texte décrivant les situations asymétriques que vivent les francophones hors-Québec au Canada.

"En matière linguistique, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, dont on soulignait les 150 ans de son entrée en vigueur, aura surtout servi à protéger les écoles anglaises du Québec. Sachant que les autres provinces, toutes sans exception, adoptèrent entre 1870 et 1912 des lois bannissant le français de l’enseignement, et ce, pendant des décennies."

La province de Colombie-Britannique a utilisé une loi de 1731 pour invalidé des preuves parce qu'elles étaient écrites en français.

"En octobre 2015, la Cour suprême de Colombie-Britannique donnait raison à Rose-des-Vents. Acharnée, la province a aussitôt interjeté appel. Multipliant les obstructions dans son autre procès contre le Conseil scolaire (CSF), la Colombie-Britannique en est venue en juin 2012 à invoquer — avec succès — une loi coloniale anglaise datant de 1731 pour faire déclarer irrecevables les milliers de pages soumises en preuve par le CSF parce qu’elles étaient… en français."

Les libéraux voteront contre l’exigence du bilinguisme à la Cour suprême

Plusieurs combats politiques doivent avoir lieux pour faire en sorte d'avoir des juges francophones à la cour suprême. Puisque les interprètes "interprètent", ils peuvent faire des changements de sens et cela affecte la compréhension des juges. À chaque gouvernement ce combat est à recommencer et il faut constamment se battre afin d'avoir droit à un système de justice en français au Canada, alors qu'il se dit bilingue.

Chronique du bonjour-«hi» ordinaire

"Elle le fait en anglais. Il faut parler en anglais à la gérante, semble-t-il, ce que je ferai moi aussi, je l’avoue humblement."

Une petite chronique écrite avec humour sur des exemples de bilinguisme absurde pour les habitants de Montréal.

Les francophones et la Société royale du Canada: des explications simplistes

Réplique au président de la Société royale du Canada qui disait que les francophones devraient devenir membres de la société en plus grand nombre.

Comparativement à la Catalogne, le Québec l’a échappé belle…

"La Cour suprême, dans une décision unanime, rendue exceptionnellement au nom de la Cour sans qu’aucun des juges n’ajoute de remarques particulières, a décidé que la démocratie devait l’emporter sur le strict juridisme."

La Cour suprême du Canada a donné trois principes à respecter par sa décision sur la "clarté référendaire":

  1. La Constitution n'est pas seulement un texte écrit; elle englobe les idées du fédéralisme, de la démocratie, du constitutionnalisme et la primauté du droit, ainsi que le respect des minorités.
  2. Un vote qui aboutirait à une majorité claire au Québec en faveur de la sécession, en réponse à une question claire, conférerait au projet de sécession une légitimité démocratique que tous les autres participants à la Confédération auraient l’obligation de reconnaître.
  3. Il incomberait aux acteurs politiques de déterminer le contenu des négociations et le processus à suivre. La conciliation des divers intérêts constitutionnels légitimes relève nécessairement du domaine politique plutôt que du domaine judiciaire, précisément parce que cette conciliation ne peut être réalisée que par le jeu des concessions réciproques qui caractérise les négociations politiques. Dans la mesure où les questions abordées au cours des négociations seraient politiques, les tribunaux, conscients du rôle qui leur revient dans le régime constitutionnel, n’auraient aucun rôle de surveillance à jouer.
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