Voici les articles concernant les relations Canada vs Québec qui m'ont intéressés.

Avertissement: la présence d'un article ne signifie pas que j'approuve son contenu, mais bien que son contenu a particulièrement attiré mon attention.

Scandaleux!

"Les anglophones du Québec disposent de trois universités financées par l’ensemble des Québécois et par le gouvernement fédéral, depuis près de 200 ans pour la plus ancienne. De l’autre côté de la frontière, en 2016, les Franco-Ontariens crient littéralement misère, ne disposant pas même d’une institution universitaire francophone."

Vive Falardeau libre!

Critique d'un livre hommage à Pierre Falardeau. Selon Bernard Émond: « pour comprendre la colère de Pierre Falardeau, il faut se rappeler qu’un peuple peut survivre à des siècles de défaites et d’oppression, mais qu’il ne peut pas survivre à sa propre indifférence »

Langue française au Québec: juste deux mots…

Reflexion sur la situation du français au Québec et l'indifférence de la population. "[Q]uelle est la signification de cette propension à vouloir nommer les choses en anglais : « Barber Shop » au lieu de « Barbier »… Pour un nombre grandissant de francophones, il semble que ce soit plus prestigieux et plus puissant de le dire en anglais."

La guerre des langues

Un texte merveilleux expliquant la domination d'une certaine langue dans un milieu bilingue. Entrevue de Christian Rioux avec Pascale Casanova, critique littéraire. "Loin d’être un lieu de coexistence pacifique, le bilinguisme collectif est plutôt le terrain d’une véritable guerre. A fortiori si l’une de ces langues est la langue mondiale, dit Casanova. Car à travers les mots, la syntaxe, les images ou le style, ce sont ses idées, ses moeurs, sa morale que la langue dominante transmet et impose."

Le Québec doit dire non à l’Alberta

Texte d'un professeur de droit public concernant la gestion de l'industrie du pétrole par l'Alberta. "N’empêche, elle a préféré se servir des pétrodollars pour maintenir les taxes à un niveau ridiculement bas, symbolisé par l’absence d’une taxe de vente provinciale. C’est en raison de cette absence de vision à long terme qu’aujourd’hui l’Alberta est prise au dépourvu face à la chute du prix du pétrole, et non à cause du Québec ou de la péréquation." Il explique que le Québec se retrouve perdant face à la péréquation malgré la croyance populaire. Il termine en montrant les complications du système fédéral concernant le fonctionnement de l'opposition au projet de TransCanada.

Multiculturel et non multiculturaliste

Un texte éclairant sur la différence entre être multiculturel et multiculturaliste. Le texte est une réponse à un livre. Ce texte donne le goût de revenir au Québec et de se faire des amis qui ont immigré au Québec, enfin.

Comment peut-on être fédéraliste au Québec?

Exactement. Critique de Louis Cornellier sur un essai de Jean-François Caron concernant la question. Le texte permet une saine comparaison avec d'autres situations dans le monde. "La thèse de Caron est éclairante, mais tendancieuse. Comme l’histoire et l’actualité en témoignent, l’autonomie du Québec est fragile et toujours à défendre. Elle ne relève pas de la normalité, mais du combat. En s’opposant à la pleine reconnaissance constitutionnelle de la nation québécoise, le Canada manifeste sa volonté de la tenir en laisse et son droit de donner et de reprendre à sa guise. Ne pas vivre dans un goulag n’est pas l’équivalent d’être libre. Le Québec mérite mieux qu’une liberté conditionnelle."

Pas besoin de parler français pour être bilingue

Selon la ministre de la justice, pour nommer un juge de la Cour Suprême devant être bilingue, il n'a pas besoin de parler français. "La ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, soutient qu’une compréhension orale et écrite est suffisante pour la Cour suprême"

Gatineau: la médecine en anglais...

Encore un autre argument pour montrer le processus d'assimilation au Québec où "il est impossible de donner des cours en français de façon rapide".

La voix du Québec

Explication de certains processus de nomination à la Cour Supérieure et Suprême.

Des exigences de bilinguisme qui laissent perplexe

C'est difficile à croire que le bilinguisme forme un obstacle insurmontable pour les plus hautes sphères du Droit au Canada. Simplement un autre texte qui démontre i'inégalité français-anglais au Canada.

"Est-ce à dire que les prochains juges de la Cour suprême n’auront pas toutes les compétences nécessaires pour bien effectuer leur travail et respecter les deux communautés de langue officielle ? Est-ce à dire que vous n’estimez pas essentiel qu’ils soient capables de s’exprimer à l’oral dans les deux langues officielles ?"

Triste déni

Cet article me met en colère. "Ensuite, il y a quelque chose de pénible à constater qu’à Ottawa le bilinguisme officiel consiste la plupart du temps, pour les francophones, à changer de langue à chaque phrase et, pour les anglophones, à parler simplement en anglais en se fiant aux interprètes et au traducteur automatique que la plupart des francophones ont dans le cerveau…"

Il y a 70 ans, Mackenzie King devenait le premier citoyen canadien

Avant, il y avait des Anglais pis des Canadiens, c'est-à-dire les francophones. Ça explique un peu la sociologie du Canada, ses deux solitudes.

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