Suite à la lecture de la critique de Marie-Pier Frappier dans Le Devoir du nouveau livre de Christophe Granger, j'ai décidé de faire une recherche sur l'auteur. J'ai trouvé ce vidéo sur youtube présentant le livre en question.

L'auteur, un historien, s'attarde particulièrement sur le sort des 'précaires' dans les universités (ATER, postdocs, chargés de cours, etc.). Il explique un changement par rapport à l'autonomie des universités et dans la conception et la division des tâches universitaires. Il raconte comment ce changement de conception du but et de la structure de l'université a été influencé par des rapports de la banque mondiale et de l'OCDE favorisant la libéralisation des universités. Ces deux institutions ont critiqué les manques de réalisations des objectifs soi-disant financiés des universités du genre: "S'il y a une récession, c'est à cause que les universités n'ont pas assez innové". On a alors assisté à un changement d'environnement passant d'un endroit du savoir et du développement critique à un monde au service de l'économie. Ce virage amène une perte d'autonomie et d'indépendance. Le motto est ainsi: "L'université doit disparaître en ce qu'elle est afin de devenir un maillon dans la chaîne économique". Pour un précaire, il n'y a alors plus lieu de se faire des attentes face au milieu universitaire.

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